Bonne année!
Voilà une nouvelle année qui commence, et j'espère qu'elle sera pour tous pleine de joie, de bonheur et de satisfactions diverses!
Un grand merci à tous ceux qui m'ont accompagné ou qui ont fait un petit bout de chemin avec moi en 2008!
L'année 2008 s'est terminée plutôt bien à la maison, mis à part ce problème dans ma voiture.
Tout a commencé par une ceinture de sécurité sectionnée (j'ai soupçonné Kayne! , - mille excuses, ma puce!) , puis par la moquette rongée, et les courses attaquées sur le chemin du retour.
L'horreur!
J'ai d'abord mis un piège à rat, deux semaines sans aucune prise, et pourtant, le menu était des plus attirant : saucisson, fromage, brie, jambon, datte, ... Comme le piège ne se déclenchait pas, j'ai cru qu'il s'agissait d'un petit rongeur. J'ai mis un plus petit piège, mais nada.
Et en discutant avec le chauffeur du bus qui emmenait les enfants à leur compétition de natation, j'ai appris qu'il faut régler les pièges en choisissant la bonne sensibilité. Le soir même, le
piège était réglé avec un morceau de Tomme de Savoie. Et le lendemain, j'y ai trouvé un rat, bien dodu, le poil luisant, bien propre. Beurk quand même!
Je pensais naïvement le problème réglé. Et puis, le voyant d'essence de ma Twingo a commencé à jouer des siennes, et les courses de Noël, abandonnées dans le coffre pendant que je passais un coup
de fil, ont été attaquées. Grrrrr!
Je suis donc passée aux armes chimiques, d'affreux sachets de poison qui ressemble furieusement à des sachets de thé. J'en ai laissé une demi-douzaine aux endroits stratégiques de l'habitacle, et
ils ont tous été entamés.
Mais je ne vis plus. J'ai sans cesse peur que les fifilles filent dans la voiture et en avalent. Je deviens hystérique dès que la porte du garage reste ouverte.
J'ai donc décidé d'adopter l'arme absolue contre les rongeurs : j'ai nommé Kitty! Une adorable petite chatte grise de 7 semaines.
J'avoue qu'au départ, j'avais peur de la réaction des chiennes.
Suki s'est installée sur la canapé à côté de moi et a commencé à lécher la chatounette au point de la rendre toute baveuse et grognait à chaque fois que P'tite Candy essayait de s'en
approcher.
Dans la journée, je gardais Kitty dans la chambre des enfants.
Le soir, je laissais Suki "jouer" avec Kitty, en gardant un oeil sur elle, car elle est quand même un peu vive. Je gardais P'tite Candy sur mes genoux, gémissante, hurlante,
suppliante.
Au bout d'une semaine, j'ai fait l'inverse. Et contrairement à mes prévisions les plus pessimistes, P'tite Candy s'est montrée beaucoup moins brute que Suki.
Et depuis hier, la petite vit avec elles dans les pièces du bas, en liberté.
Bien sûr, la greffe s'est faite autour des gamelles : mes deux goinfres se sont rendu compte que les croquettes pour chat, c'est rudement bon! Et Kitty a attaqué les leurs avec bon appétit.
Suki et P'tite Candy se sont aussi rendu compte qu'un chat, ça a des poils qui tiennnent chaud en hiver, et elles se chamaillent pour savoir qui ira dormir dans le tout petit panier de Kitty.
J'ai toujours un peu peur quand elles jouent ensemble, les deux grandes ne sont pas particulièrement tendres l'une envers l'autre quand elles jouent, -elles se donnent des coups de patte, se
mordillent, se roulent l'une sur l'autre, s'écrasent... Elles ont tendance à jouer de la même façon avec Kitty.
Kitty file sous les meubles, et au lieu de se faire oublier, arrive en crabe, toutes griffes dehors, les mordillent, s'accrochent à leur queue, à leur crinière, se roule par terre pour attraper
leur flanc dans ses petites dents aigües quand elle ne pique pas leurs joujoux.
Mais quel que soit le jeu, l'excitation du moment, - dès que l'une ou l'autre se dirige vers les gamelles, tout cesse.
Kitty qui n'y connaît absolument rien en langage canin, ignore les grognements de P'tite Candy, habituée à se servir la première, et mange imperturbable. Suki boit en même temps qu'elle.
La plus collante de toutes? P'tite Candy, qui ne supporte pas que je prenne Kitty sur les genoux. Soit elle m'ignore, et détourne la tête, dégoûtée, soit elle se colle contre moi, ou carrément
sur elle, et quémande en me grattant de sa patte, caresses et gratouilles.